Publiée pour la première fois le 11 février 2020 et mise à jour en permanence ; dernière mise à jour le 6 juillet 2024 (changements détaillés ci-dessous). De nombreuses revues incluses dans cette collection spéciale sont en accès libre
Cette collection spéciale fait partie d'une série de collections sur la COVID-19. Elle est également disponible en chinois simplifié, chinois traditionnel, croate, tchèque, allemand, farsi, français, japonais, malais, polonais, portugais, russe et espagnol.
L'objectif de cette collection spéciale est d'assurer un accès immédiat aux revues systématiques les plus directement pertinentes pour la prise en charge des personnes hospitalisées souffrant d'infections respiratoires aiguës sévères. Elle inclut des revues qui concordent avec les recommandations provisoires de l'OMS, et d’autres identifiées comme pertinentes par le Réseau Cochrane Soins Intensifs et Médecine d’Urgence, informé par les groupes Cochrane dans les régions affectées.
Cette collection spéciale comprend des revues Cochrane sur les sujets suivants : Supplémentation hydrique et traitement vasopresseur ; assistance respiratoire et ventilation mécanique ; sevrage de la ventilation mécanique ; gestion de l'hypoxémie ; traitement pharmacologique ; gestion du délire ; nutrition en soins intensifs ; et diagnostic.
Bien que les revues de cette collection spéciale évaluent les interventions mentionnées dans les lignes directrices provisoires de l'OMS, l'applicabilité directe des données probantes peut être limitée par la faible proportion de personnes atteintes d'une infection virale inscrites dans les études primaires. De nombreuses revues de la collection sont associées aux Réponses Cliniques de Cochrane (disponibles en anglais).
Il est important de noter que les revues incluses dans ce recueil résument les données probantes ; leur inclusion ne signifie pas qu'ils constituent un traitement efficace. Un certain nombre de revues présentées ici soulignent le manque de données probantes de haute qualité pour éclairer la prise de décision médicale dans le contexte d'une crise d'infection respiratoire aiguë sévère.
Mise à jour du 6 août 2024 : ajout de la nouvelle revue systématique Cochrane, « Précision des tests de routine en laboratoire pour prédire la mortalité et la détérioration vers une forme grave ou critique de la COVID-19 chez les personnes atteintes du SARS-CoV-2 ».
Supplémentation hydrique et traitement vasopresseur
La réanimation initiale en cas d’hypotension comprend généralement l'administration de liquides par voie intraveineuse, suivie de l’initiation de vasopresseurs lorsque l’hypotension persiste.
La septicémie et le choc septique sont des complications potentiellement mortelles d’une infection qui sont associées à une morbidité et une mortalité élevées chez les adultes et les enfants. Le remplissage vasculaire est considéré comme crucial au cours du traitement initial de la septicémie, mais il n'est pas certain qu'un remplissage vasculaire «conservateur» ou «libéral» puisse améliorer les résultats cliniques chez les patients atteints de septicémie. Cette revue détermine si le remplissage vasculaire libéral ou conservateur améliore les résultats cliniques chez les adultes et les enfants atteints de septicémie initiale et de choc septique. Réponses Cliniques de Cochrane associées Pour les enfants atteints de septicémie ou de choc septique, comment le remplissage vasculaire libéral se compare-t-il remplissage vasculaire conservateur ?
Les personnes en phase critique peuvent subir des pertes liquidiennes en raison d'affections graves, d'infections (par exemple, septicémie), de traumatismes ou de brûlures, et ont besoin de liquides supplémentaires de toute urgence pour éviter la déshydratation ou l'insuffisance rénale. Des solutions colloïdales ou cristalloïdes peuvent être utilisées à cette fin. Les cristalloïdes ont de petites molécules, sont peu coûteux, faciles à utiliser mais pourraient augmenter l'œdème. Les colloïdes ont des molécules plus grosses, coûtent plus cher et pourraient permettre une expansion volumique plus rapide dans l'espace intravasculaire, mais peuvent provoquer des réactions allergiques, des troubles de la coagulation sanguine et une insuffisance rénale. Cette revue évalue l'effet de l'utilisation de colloïdes par rapport aux cristalloïdes chez les personnes en phase critique nécessitant un remplacement du volume liquidien sur la mortalité, le besoin de transfusion sanguine ou de thérapie de remplacement rénal et les événements indésirables. Réponses Cliniques de Cochrane associées Comment les colloïdes se comparent-ils aux cristalloïdes pour la réanimation liquidienne chez les patients en phase critique ?
Parmi les solutions cristalloïdes, le sérum salé à 0,9 % est la plus couramment administrée. Les solutions tamponnées peuvent présenter certains avantages théoriques (moins d'acidose métabolique, moins de troubles électrolytiques), mais leur pertinence clinique reste inconnue. Cette revue évalue les effets des solutions tamponnées par rapport au sérum salé à 0,9 % pour la réanimation des adultes et enfants en situation critique. Réponses Cliniques de Cochrane associées Comment les solutions tamponnées se comparent-elles au sérum salé à 0,9% pour les personnes en situation critique nécessitant remplissage vasculaire par voie intraveineuse ?
Les vasopresseurs en cas de choc hypotensif
Malgré les effets immédiats évidents des vasopresseurs sur l'hémodynamique, leur effet sur les résultats pertinents pour le patient reste controversé. Cette revue vise à comparer l'effet d'un régime vasopresseur (vasopresseur seul ou en combinaison) par rapport à un autre régime vasopresseur sur la mortalité chez des participants en état de choc. Réponses Cliniques de Cochrane associées Comment la norépinéphrine se compare-t-elle aux autres vasopresseurs chez les personnes en état de choc hypotendu ?
Assistance respiratoire et ventilation mécanique
Les patients souffrant d'une infection respiratoire aiguë sévère peuvent avoir besoin d'oxygène supplémentaire et d'une assistance respiratoire mécanique.
Les données probantes pré-pandémiques sur les bénéfices de la trachéotomie précoce sont contradictoires mais suggèrent des séjours hospitaliers plus courts et des taux de mortalité plus faibles par rapport à la trachéotomie tardive. De même, le rôle de la trachéotomie précoce en tant qu'intervention pour les patients atteints de COVID-19 grave n'est pas clair. Certains rapports ont décrit des séjours prolongés en soins intensifs et des difficultés de sevrage de la ventilation mécanique, en particulier chez ceux qui développent un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cette revue vise à évaluer les bénéfices et les risques d'une trachéotomie précoce par rapport à une trachéotomie tardive chez les patients atteints de COVID-19 grave.
Les canules nasales à haut débit (CNHD) fournissent un mélange d’air et d’oxygène humidifié à débit élevé par canules nasales à large diamètre. Elles pourraient être utiles pour assurer une assistance respiratoire aux patients adultes souffrant d'insuffisance respiratoire aiguë en unité des soins intensifs (USI). Cette revue évalue l'efficacité de les CNHD par rapport à l'oxygénothérapie standard, ou à la ventilation non invasive ou à la ventilation non invasive à pression positive, pour l'assistance respiratoire chez les adultes dans l'USI. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les adultes en soins intensifs nécessitant une assistance respiratoire, comment les canules nasales à haut débit se comparent-elles à l'oxygénothérapie standard et à la ventilation non invasive (à pression positive) ?
L'oxygène d'appoint est fréquemment administré aux patients atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), y compris dans le SDRA secondaire à une maladie virale telle que la maladie à coronavirus (COVID-19). Cette revue examine comment l'oxygénothérapie devrait être ciblée chez les adultes souffrant de SDRA (en particulier de SDRA secondaire à la COVID-19 ou à d'autres virus respiratoires) et nécessitant une ventilation mécanique dans une unité de soins intensifs, et l'impact de l'oxygénothérapie sur la mortalité, les jours sous ventilation mécanique, les jours d'utilisation de catécholamines, la nécessité d'une thérapie de remplacement rénal et la qualité de vie. Réponses Cliniques de Cochrane associées Pour les personnes atteintes du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) nécessitant une ventilation mécanique, comment se comparent les objectifs conservateurs et libéraux en matière d'oxygène ?
Ventilation spontanée précoce dans le syndrome de détresse respiratoire aiguë chez les personnes atteintes de la COVID-19Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) représente l'évolution la plus grave de la COVID-19 (causé par le virus SARS-CoV-2), entraînant généralement un séjour prolongé dans une unité de soins intensifs (USI) et un taux de mortalité élevé. Malgré le fait que la plupart des personnes affectées nécessitent une ventilation mécanique invasive (VMI), les données probantes sur les stratégies de ventilation spécifiques pour le SDRA lié à la COVID-19 sont rares. La ventilation spontanée pendant la VMI fait partie d'un concept thérapeutique comprenant des niveaux légers de sédation et l'évitement des curarisants. Cette approche est potentiellement associée à des bénéfices comme à des risques. Par conséquent, la ventilation spontanée chez les personnes sous ventilation invasive souffrant de SDRA lié à la COVID-19 fait l'objet d'un débat permanent parmi les médecins spécialistes en soins intensifs. Évaluer les bénéfices et les risques d'une ventilation spontanée précoce chez les personnes sous ventilation invasive souffrant de SDRA lié à la COVID-19 par rapport aux stratégies de ventilation qui évitent la ventilation spontanée. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les personnes sous ventilation invasive souffrant de COVID-19 et du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), quels sont les effets de l'activation d'une activité respiratoire spontanée précoce ?
Une mauvaise gestion des voies respiratoires est associée à une morbidité grave et à la mortalité. Les quatre descripteurs de la difficulté des voies respiratoires difficiles sont : ventilation avec masque facial difficile, laryngoscopie difficile, intubation trachéale difficile et intubation ratée. Plusieurs tests de dépistage au chevet des patients sont utilisés en pratique clinique pour identifier les personnes à risque élevé de voies respiratoires difficiles, bien que leur précision et leurs avantages restent incertains. Cette revue vise à caractériser et à comparer l'exactitude diagnostique de la classification Mallampati et d'autres tests des voies respiratoires couramment utilisés pour évaluer l'état physique des voies respiratoires chez les patients adultes sans anomalies anatomiques apparentes des voies respiratoires. Réponses Cliniques de Cochrane associées Quelle est la précision des tests d'examen physique des voies respiratoires pour la détection d'une laryngoscopie difficile chez les adultes ; Quelle est la précision du test de Mallampati modifié pour la détection d'une intubation difficile chez les adultes ; et Quelle est la précision des tests d'examen physique des voies respiratoires pour la détection d'une ventilation difficile au moyen d'un masque facial chez les adultes ?
Les manœuvres de recrutement impliquent des élévations transitoires de la pression des voies aériennes appliquées pendant la ventilation mécanique pour ouvrir ("recruter") les unités pulmonaires affaissées et augmenter le nombre d'alvéoles participant à la ventilation courante. Les manœuvres de recrutement sont souvent utilisées pour traiter les patients en soins intensifs qui souffrent du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), mais l'effet de ce traitement sur les résultats cliniques n'a pas été bien établi. Cette étude vise à déterminer les effets des manœuvres de recrutement sur la mortalité chez les adultes atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë ainsi que les effets des manœuvres de recrutement sur l'oxygénation et les événements indésirables (par exemple le taux de barotraumatisme). Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets des manœuvres de recrutement sur les adultes atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë soumis une ventilation mécanique ?
La pneumopathie infectieuse sous ventilation assistée (PIVA) est associée à une augmentation de la mortalité, un allongement de la durée de séjour à l'hôpital et une augmentation des coûts de santé chez les patients gravement malades. Les protocoles recommandent une position demi‐assise (de 30º à 45º) pour la prévention de la PIVA chez les patients nécessitant une ventilation mécanique. Cependant, en raison des limites méthodologiques présentes dans les revues systématiques existantes, l'incertitude persiste concernant les avantages et les inconvénients de la position demi‐assise dans la prévention de la PIVA. Cette revue vise à évaluer l'efficacité et l'innocuité de la position demi-assise par rapport au décubitus dorsal pour prévenir la pneumopathie infectieuse sous ventilation assistée (PIVA) chez les adultes nécessitant une ventilation mécanique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment une position demi-assise se compare-t-elle à au décubitus dorsal chez les adultes nécessitant une ventilation mécanique ?
Les lésions pulmonaires aiguës (LPA) et le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) représentent un quart des cas d'insuffisance respiratoire aiguë dans les unités de soins intensifs (USI). La ventilation mécanique des patients atteints de LPA/SDRA permet aux poumons d’avoir du temps pour récupérer, mais la ventilation est invasive et peut entraîner des lésions pulmonaires. On ne sait pas si les blessures liées au ventilateur seraient réduites si la pression délivrée par le ventilateur à chaque respiration était contrôlée, ou si le volume d'air délivré par chaque respiration était limité. Cette revue vise à comparer la ventilation à pression contrôlée (VPC) et la ventilation à volume contrôlé (VVC) chez les patients adultes atteints de LPA/SDRA afin de déterminer si la VPC peut réduire la mortalité et la morbidité à l'hôpital chez les adultes intubés et ventilés. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment la ventilation à pression contrôlée se compare-t-elle à la ventilation à volume contrôlée chez les personnes souffrant d'une insuffisance respiratoire aiguë ou d'un syndrome de détresse ?
La mortalité des patients atteints de lésions pulmonaires aiguës (ALI) et du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) reste élevée. Ces patients ont besoin d'une ventilation mécanique, mais celle-ci a été associée à des lésions pulmonaires induites par le ventilateur. Des niveaux élevés de pression expiratoire positive (PEP) pourraient réduire ces lésions et améliorer la survie des patients. Cette revue évalue les bénéfices et les préjudices de niveaux élevés et faibles de PEP chez les patients atteints d'ALI et de SDRA. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment se comparent les niveaux de pression expiratoire positive (PEP) élevés et faibles chez les adultes sous ventilation mécanique souffrant de lésions pulmonaires aiguës et du syndrome de détresse respiratoire aiguë ?
Stratégie de ventilation protectrice des poumons pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë et les lésions pulmonaires aiguës sont encore compliqués par les lésions pulmonaires induites par la ventilation mécanique. Les stratégies de ventilation protectrice des poumons pourraient améliorer la survie. Cette revue évalue les effets de la ventilation avec un volume courant plus faible sur la morbidité et la mortalité chez les patients âgés de 16 ans ou plus, atteints d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë et de lésions pulmonaires aiguës. Elle détermine également si la comparaison entre un volume courant faible et conventionnel était différente, si l'on utilisait une pression de plateau supérieure à 30 jusqu’à 35 cm H20. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment une stratégie de ventilation protectrice se compare-t-elle à la ventilation conventionnelle pour les adultes gravement malades atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë ?
Nous pensons que l'interruption quotidienne de la sédation (IQS) limite la bioaccumulation du médicament, favorise un état plus éveillé et réduit ainsi la durée de la ventilation mécanique. Les données probantes disponibles ont montré que l’IQS réduit, ne modifie pas ou prolonge la durée de la ventilation mécanique. L'objectif de cette revue est de comparer la durée totale de la ventilation mécanique invasive chez les adultes en phase critique nécessitant une sédation intraveineuse dont la prise en charge comprenait l’IQS par rapport à ceux qui n'avaient pas d’IQS. Les autres objectifs étaient de déterminer si l’IQS influait sur la mortalité, la durée du séjour à l'unité de soins intensifs (USI) et à l'hôpital, les effets indésirables, les doses totales de sédatifs administrées et la qualité de vie. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment l’interruption quotidienne de la sédation se compare à l’absence d’interruption quotidienne de la sédation pour les patients adultes en phase critique nécessitant une ventilation mécanique invasive ?
Le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), la souche de coronavirus qui cause la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) peut provoquer une maladie grave chez certaines personnes, entraînant l'admission en unité de soins intensifs (USI) et, fréquemment, une assistance respiratoire en cas d'insuffisance respiratoire aiguë. Il est essentiel d'évaluer les soins dispensés dans les unités de soins intensifs et de déterminer ce qui est efficace pour améliorer les résultats pour ces patients. Les faisceaux de soins, un petit ensemble d'interventions fondées sur des données probantes, dispensées simultanément de manière cohérente, pourraient améliorer les résultats pour les patients. Afin d’identifier l'ampleur des données probantes disponibles sur la mise en œuvre des faisceaux de soins chez les patients atteints de la COVID-19 dans les unités de soins intensifs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a commandé une revue exploratoire pour éclairer les discussions sur les recommandations de l'OMS. Identifier et décrire les données probantes disponibles sur la mise en œuvre des faisceaux de soins en unité de soins intensifs pour les patients atteints de la COVID-19 ou de conditions connexes (syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), pneumonie virale ou pneumonie), ou les deux. En effectuant cette revue, l'accent a été mis sur la caractérisation de la base de données probantes et non sur l'évaluation de l'efficacité ou de l’innocuité des faisceaux de soins ou de leurs composantes. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quelles sont les données probantes disponibles sur les faisceaux de soins permettant d'améliorer les résultats des personnes atteintes de la COVID-19 dans l'unité de soins intensifs (USI) ?
Sevrage de la ventilation mécanique
Réduire le temps de sevrage est un aspect non négligeable pour minimiser les complications éventuelles de la ventilation mécanique.
Des méthodes pour améliorer les processus de sevrage des ventilateurs sont nécessaires car une ventilation mécanique prolongée est associée à une durée de séjour plus longue dans les unités de soins intensifs (USI) et à une mortalité plus élevée. La sensibilisation croissante aux avantages de la compréhension des facteurs contextuels ayant une incidence sur l'efficacité a encouragé l'intégration de synthèses de données qualitatives aux revues d'efficacité. Cette revue vise à étudier les facteurs qui influencent la façon dont les professionnels de la santé utilisent les protocoles pour sevrer les adultes et les enfants de la ventilation mécanique ? Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les facteurs qui influent sur l'utilisation des protocoles de sevrage de la ventilation mécanique pour les personnes gravement malades ?
Les protocoles de sevrage standardisés sont destinés à réduire le temps passé sous ventilation mécanique. Pour autant, les données probantes soutenant leur utilisation dans la pratique clinique sont incohérentes. L'objectif de cette revue était de comparer la durée totale de la ventilation mécanique chez les adultes en phase critique qui étaient sevrés en appliquant des protocoles en comparaison avec la pratique habituelle (non protocolisée). Le deuxième objectif était de déterminer des différences entre le sevrage protocolisé et non protocolisé en termes de critères mesurant la durée du sevrage, les effets nocifs (effets indésirables) et l'utilisation des ressources (durée du séjour en unité de soins intensifs (USI) et à l'hôpital). Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment la ventilation mécanique de sevrage protocolisée se compare avec celle non protocolisée pour les adultes en phase critique ?
La ventilation non invasive en pression positive (VNIPP) fournit une assistance ventilatoire sans qu'il soit nécessaire de recourir à une voie aérienne invasive. L'utilisation de la VNIPP pour faciliter le retrait précoce d'une sonde endotrachéale et pour diminuer les complications associées à une intubation prolongée a suscité un intérêt certain. Cette revue a permis de déterminer si la stratégie de VNIPP réduisait la mortalité toutes causes confondues par rapport au sevrage de la ventilation à pression positive invasive. Elle visait également à déterminer les différences entre les stratégies en termes de proportions d'échec du sevrage et de pneumonie acquise sous ventilation mécanique, de durée de séjour en unité de soins intensifs et à l'hôpital, de durée totale de la ventilation mécanique, de durée du soutien mécanique lié au sevrage, de durée de la ventilation mécanique endotrachéale, de fréquence des événements indésirables (liés au sevrage) et de qualité de vie globale. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et d'insuffisance respiratoire, comment se comparent les stratégies de sevrage de ventilation à pression positive (VPP) non invasive et invasive ?
Prise en charge de l’hypoxémie
L'hypoxémie aiguë de novo ou sur fond d'hypoxémie chronique est un motif courant d'admission aux soins intensifs et de recours à la ventilation mécanique. Divers perfectionnements ou accessoires de la ventilation mécanique sont mis en œuvre pour améliorer les résultats des patients.
Le traitement de base de l'hypoxémie est l'oxygénothérapie, qui est administrée à la grande majorité des adultes admis en unité de soins intensifs. La pratique de l'administration d'oxygène a été libérale, ce qui peut entraîner une hyperoxémie. Certaines études ont indiqué une association entre l'hyperoxémie et la mortalité, tandis que d'autres non. Malgré le manque de données probantes solides sur son efficacité, l'administration d'oxygène est largement recommandée dans les recommandations de bonnes pratiques cliniques internationales. Le bénéfice potentiel de l'oxygène d'appoint doit être mis en balance avec les effets potentiellement nocifs de l'hyperoxémie, et cette étude évalue les avantages et les inconvénients d'une fraction supérieure par rapport à une fraction inférieure d'oxygène inspiré ou de cibles d'oxygénation artérielle pour les adultes admis en unité de soins intensifs. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes admis à l'unité de soins intensifs (USI), comment les différents niveaux d'oxygénation se comparent entre eux ?
Décubitus ventral en cas d'insuffisance respiratoire aiguë chez l'adulte
Le taux de mortalité due au syndrome de détresse respiratoire aiguë, l'un des principaux facteurs contribuant à la nécessité d'une ventilation mécanique pour l'hypoxémie, reste d’environ 40 %. La ventilation en position couchée sur le ventre (décubitus ventral) pourrait améliorer les fonctions pulmonaires et l'échange gazeux et ainsi l’issue pour les patients. Cette revue vise à déterminer si la ventilation en décubitus ventral offre un avantage en termes de mortalité par rapport à la ventilation traditionnelle en décubitus dorsal ou semi-couché chez les patients souffrant d'une insuffisance respiratoire aiguë sévère nécessitant une ventilation artificielle invasive classique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment le positionnement en décubitus ventral se compare-t-il au positionnement en décubitus dorsal pour la ventilation chez les adultes souffrant d'une insuffisance respiratoire aiguë sévère ?
Oxygénation par membrane extracorporelle pour adultes en phase critique
L'oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) est une forme de support vital qui cible le cœur et les poumons, mais son utilisation est associée à plusieurs risques. L'oxygénation par membrane extracorporelle pour l'insuffisance respiratoire grave permet d'accéder au sang du système veineux et de le renvoyer, et assure un échange gazeux non pulmonaire. Les effets indésirables liés au patient comprennent l'hémorragie ou l'ischémie des extrémités ; les effets indésirables liés au circuit peuvent comprendre la défaillance de la pompe, la défaillance de l'oxygénateur et la formation de thrombus. Cette revue systématique vise à déterminer si l'utilisation de l'ECMO veino-veineuse (VV) ou veino-artérielle (VA) chez l'adulte est plus efficace pour améliorer la survie que le soutien respiratoire et cardiaque classique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets de l'oxygénation par membrane extracorporelle pour les adultes en phase critique atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ?
Pharmacothérapie
Bien que la réanimation liquidienne et l'assistance ventilatoire soient les piliers du traitement des patients atteints d'infections respiratoires aiguës sévères (IRAS) nécessitant des soins aigus ou intensifs, diverses interventions pharmacologiques ont été proposées, mais les bénéfices et les risques restent incertains.
Favipiravir dans le traitement de la COVID-19
Certains experts ont suggéré que le favipiravir serait efficace et sûr dans le traitement de la COVID-19. Cette revue vise à évaluer les effets du favipiravir par rapport à l'absence de traitement, au traitement de soutien, ou à un autre traitement antiviral expérimental chez les personnes souffrant d’une forme aiguë de la COVID-19 . La revue incluait 25 revues avec 5750 participants mais la confiance des auteurs dans les données probantes était limitée. Bien que ce médicament ait été évalué dans le cadre d'essais contrôlés randomisés, en raison d'un manque de données probantes solides, on ne sait pas si le favipiravir apporte un bénéfice dans le traitement des personnes atteintes d'infections à la COVID-19 qui ne nécessitent pas d'admission à l'hôpital, ainsi que celles qui sont admises à l'hôpital. Le favipiravir pourrait entraîner des effets secondaires légers, mais ne semble pas provoquer d'effets secondaires majeurs ou graves. On ne sait pas encore s'il a un rôle précis à jouer dans le traitement de la COVID-19.
Le nirmatrelvir associé au ritonavir dans la prévention et le traitement de la COVID-19
Cette revue vise à évaluer l'efficacité du nirmatrelvir associé au ritonavir (Paxlovid) dans la réduction des décès, de la maladie et de la durée de l'infection chez les personnes atteintes d’une forme légère ou asymptomatique de la COVID-19. Publiée pour la première fois en septembre 2020 et mise à jour en novembre 2023, cette revue a révélé que le nirmatrelvir/ritonavir par voie orale pourrait réduire le risque de mortalité toutes causes confondues et d'admission à l'hôpital ou de décès chez les patients ambulatoires à haut risque atteints de la COVID-19, non vaccinés et infectés par la variante Delta du SARS-CoV-2.
Agents antiplaquettaires dans le traitement des adultes atteints de la COVID-19
La forme grave de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) peut provoquer des événements thrombotiques qui entraînent des complications graves ou la mort. Les agents antiplaquettaires, tels que l'acide acétylsalicylique, se sont révélés efficaces pour réduire les événements thrombotiques dans d'autres maladies : ils pourraient influencer l'évolution de la COVID-19 en général. Cette revue vise à évaluer l'efficacité et la tolérance des antiplaquettaires administrés en même temps que les soins standard par rapport à l'absence de traitement ou aux soins standard (avec/sans placebo) chez les adultes atteints de la COVID-19.
La fluvoxamine dans le traitement de la COVID-19
La fluvoxamine est un inhibiteur spécifique de la recapture de la sérotonine (ISRS) qui a été approuvé dans le traitement de la dépression, du trouble obsessionnel-compulsif et de divers troubles anxieux ; elle est disponible sous forme de préparation orale. La fluvoxamine n'a pas été approuvée dans le traitement des infections, mais a été utilisée dans le traitement précoce des personnes atteintes des formes légères à modérées de la COVID-19. Comme il n'existe que quelques traitements efficaces chez les personnes atteintes de la COVID-19 dans la communauté, cette revue examine l'efficacité et la tolérance de la fluvoxamine en tant que traitement anti-inflammatoire et éventuellement antiviral de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les bénéfices et les risques de la fluvoxamine chez les adultes atteints d’une forme légère de la COVID-19 ?
Les personnes qui meurent de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) pourraient présenter des symptômes pénibles tels que l'essoufflement ou le délire. La prise en charge des symptômes en soins palliatifs peut soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients. Diverses options de traitement, telles que les opioïdes ou les techniques de respiration, ont été discutées pour être utilisées chez les patients atteints de la COVID-19. Cependant, les recommandations sur la prise en charge des symptômes des patients atteints de la COVID-19 en soins palliatifs ont souvent été dérivées d'expériences cliniques et de recommandations dans le traitement de patients atteints d'autres maladies. Cette revue évalue l'efficacité et la tolérance des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques dans la prise en charge des symptômes des personnes atteintes de la COVID-19 en soins palliatifs. Réponses Cliniques de Cochrane associées: Pour les personnes atteintes de la COVID-19 et en phase terminale, quels sont les effets des interventions pharmacologiques pour la prise en charge des symptômes palliatifs ?
Les corticostéroïdes systémiques sont utilisés dans le traitement des personnes atteintes de la COVID-19 car ils combattent l’hyperinflammation. Les synthèses de données probantes existantes suggèrent un léger bénéfice sur la mortalité. Jusqu'à présent, les corticostéroïdes systémiques sont l'une des rares options de traitement de la COVID-19. Néanmoins, la taille de l'effet, le niveau de confiance des données probantes, le schéma thérapeutique optimal et la sélection des patients susceptibles d'en bénéficier le plus sont des facteurs qui restent à évaluer. Cette revue cherche à évaluer si les corticostéroïdes systémiques sont efficaces et sans risques dans le traitement des personnes atteintes de la COVID-19, et maintenir les données probantes à jour en utilisant une approche de revue systématique dynamique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les adultes hospitalisés pour une affection aiguë ou suspectée de la COVID-19, quels sont les bénéfices et les risques des corticostéroïdes systémiques ?
Corticostéroïdes inhalés dans le traitement de la COVID-19
Les corticostéroïdes inhalés sont utilisés depuis longtemps comme traitement à long terme des maladies respiratoires inflammatoires telles que l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Ils ont été étudiés dans le traitement de la COVID-19. L'action anti-inflammatoire des corticostéroïdes inhalés pourrait réduire le risque de maladie grave suite à l'hyper-inflammation induite par la COVID-19. Cette revue évalue l’efficacité et la tolérance des corticostéroïdes inhalés dans le traitement de la COVID-19 ; et maintenir à jour les données probantes en utilisant une approche de revue systématique dynamique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Les corticostéroïdes inhalés sont-ils un traitement efficace chez les personnes atteintes d’une forme légère de la COVID-19 ?
La contraception hormonale est un médicament courant, mais son utilisation est un facteur de risque de thrombose. Les personnes atteintes de la COVID-19 sont également exposées au risque d'événements thrombotiques, mais on ne sait pas si l'utilisation d'une contraception hormonale chez les femmes positives à la COVID-19 augmente ou atténue le risque de thromboembolie - des niveaux d'œstrogènes plus élevés pourraient être protecteurs contre la forme sévère de la COVID-19. Les données probantes des risques liés à l'utilisation de la contraception hormonale pendant la pandémie de la COVID-19 sont rares. Cette revue vise à déterminer si l'utilisation d'une contraception hormonale augmente le risque de thromboembolie veineuse et artérielle chez les femmes atteintes de la COVID-19, et si son utilisation augmente d'autres marqueurs de la gravité de COVID-19, notamment l'hospitalisation en unité de soins intensifs, le syndrome de détresse respiratoire aiguë, l'intubation et la mortalité. Il s'agit d'une revue systématique dynamique. Il est probable que les conclusions de cette revue, y compris les estimations de l'effet, changeront au fur et à mesure que de nouvelles données seront produites. Réponses Cliniques de Cochrane associées : La contraception hormonale augmente-t-elle le risque de thromboembolie chez les femmes atteintes de COVID-19 ?
L’ivermectine dans la prévention et le traitement de la COVID-19
L'ivermectine, un agent antiparasitaire utilisé pour traiter les infestations parasitaires, inhibe la réplication des virus in vitro. L'hypothèse moléculaire du mode d'action antiviral de l'ivermectine suggère un effet inhibiteur sur la réplication du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) dans les premiers stades de l'infection. Actuellement, les données probantes sur l'efficacité et la tolérance de l'ivermectine dans la prévention de l'infection par le SARS-CoV-2 et le traitement de la COVID-19 sont contradictoires. Cette revue évalue l'efficacité et la tolérance de l'ivermectine avec les soins standards par rapport aux soins standards avec ou sans un placebo, ou toute autre intervention éprouvée pour les personnes atteintes de la COVID-19 recevant un traitement en tant que patients hospitalisés ou ambulatoires, et pour la prévention d'une infection par le SARS-CoV-2 (prophylaxie postexposition). Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes présentant des symptômes légers ou modérés de COVID-19, quels sont les effets de l'ivermectine ?
Remdésivir dans le traitement de la COVID-19
Le remdésivir est un médicament antiviral ayant la propriété d'inhiber la réplication virale du SARS-CoV-2. Les résultats positifs des premières études ont attiré l'attention des médias et ont conduit à l'autorisation de l'utilisation d'urgence du remdésivir dans la COVID-19. Il est nécessaire de bien comprendre les données probantes existantes issues d'essais contrôlés randomisés (ECR) sur les effets du remdésivir dans le traitement de l'infection par le SARS-CoV-2. Cette revue vise à évaluer les effets du remdésivir par rapport au placebo ou aux soins standard seuls sur les critères de jugement cliniques chez les patients hospitalisés infectés par le SARS-CoV-2. Réponses Cliniques de Cochrane associées Quels sont les effets du remdésivir dans le traitement de la forme modérée à sévère de la COVID-19 ? et Chez les personnes atteintes d'une infection asymptomatique à SARS-CoV-2 ou d'une forme légère de la COVID-19, quels sont les bénéfices et les risques du remdésivir ?
Colchicine dans le traitement de la COVID-19
Le développement de la forme grave de la COVID-19 et les critères de jugement cliniques sont associés à une hyperinflammation et à un dérèglement complexe de la réponse immunitaire. La colchicine est un médicament anti-inflammatoire et nous penons qu'elle améliore les critères de jugement de la COVID-19 grâce à un large éventail de mécanismes anti-inflammatoires. Les patients et les systèmes de santé ont besoin d'options thérapeutiques plus nombreuses et plus efficaces dans la COVID-19 et d'une compréhension approfondie de l'ensemble des données probantes actuelles. Cette revue évalue l'efficacité et la tolérance de la colchicine en tant qu'option thérapeutique dans la COVID-19 en comparaison avec un comparateur actif, un placebo ou les soins standard seuls quelque soit le contexte, et maintenir les données probantes à jour, en utilisant une approche de revue systématique dynamique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets de la colchicine dans le traitement de la forme modérée à sévère de la COVID-19 ? et Quels sont les effets de la colchicine dans le traitement de la forme asymptomatique ou légère de la COVID-19 ?
Inhibiteurs des Janus kinases dans le traitement de la COVID-19
Grâce à leurs propriétés antivirales et anti-inflammatoires, les inhibiteurs des Janus kinases (JAK) représentent un traitement potentiel de l'infection symptomatique par le SARS-CoV-2. Ils pourraient moduler la réponse immunitaire exubérante à l'infection par le SARS-CoV-2. En outre, un effet antiviral direct a été décrit. Il est nécessaire de comprendre les données probantes actuelles concernant l'efficacité et la tolérance des inhibiteurs de JAK comme traitement de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Cette revue a évalué les effets des inhibiteurs systémiques de JAK associés aux soins standard par rapport aux soins standard seuls (avec ou sans un placebo) sur les critères de jugement cliniques chez les personnes (en consultation externe ou à l'hôpital) présentant n’importe quelle forme de COVID-19, et maintenir à jour les données probantes en utilisant une approche de revue systématique dynamique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets des inhibiteurs des Janus kinases (JAK) chez les personnes atteintes de la forme modérée à sévère de la COVID-19 ?
Anticorps monoclonaux neutralisant le SARS-CoV-2 dans le traitement de la COVID-19
Les anticorps monoclonaux (AcM) sont des molécules produites en laboratoire et dérivés des cellules B d'un hôte infecté, conçues pour cibler une seule protéine spécifique. Ils ont été utilisés avec succès pour traiter d'autres virus et sont à l'étude comme thérapie potentielle contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Cette revue évalue l'efficacité et la tolérance des AcM neutralisant le SARS-CoV-2 dans le traitement des patients atteints de la COVID-19, par rapport à un comparateur actif, un placebo ou l'absence d'intervention et utilise une approche de revue systématique dynamique pour maintenir à jour les données probantes. Réponses Cliniques de Cochrane associées Chez les adultes hospitalisés pour une forme modérée à sévère de la COVID-19, quels sont les effets des anticorps monoclonaux neutralisant le SARS-CoV-2 (seuls ou combinés) ? et Chez les adultes présentant une forme asymptomatique ou légère de la COVID-19, quels sont les effets des anticorps monoclonaux neutralisant le SARS-CoV-2 (seuls ou combinés) ?
Supplémentation en vitamine D dans le traitement de la COVID-19 : une revue systématique dynamique
Le rôle de la supplémentation en vitamine D comme traitement de la COVID-19 a fait l'objet de nombreuses discussions. Certaines études ont montré que les personnes hospitalisées pour une forme sévère de la COVID-19 ont également un faible taux de vitamine D. Cependant, les facteurs de risque de développer une forme sévère de la COVID-19 sont les mêmes que ceux de développer une carence en vitamine D, il est donc difficile de dire si la carence en vitamine D elle-même est un facteur de risque de forme sévère de la COVID-19. Cette revue évalue si la supplémentation en vitamine D est efficace et sûre dans le traitement de la COVID-19 en comparaison avec un comparateur actif, un placebo ou les soins standard seuls, et utilise une approche de revue systématique dynamique pour maintenir à jour les données probantes. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les personnes atteintes d’une forme modérée à sévère de la COVID-19, quels sont les bénéfices et les risques d'une supplémentation en vitamine D ?
Des antagonistes de l'interleukine 6 (IL-6) ont été utilisés dans le traitement de la forme sévère de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Leur effet immunosuppresseur pourrait être utile chez les patients atteints de la COVID-19 caractérisés par un dysfonctionnement important du système immunitaire, en contrôlant l'inflammation et en favorisant la tolérance à la maladie. Évaluer l'effet des antagonistes de l'IL-6 par rapport aux soins standards seuls ou à un placebo sur les critères de jugement d'efficacité et de tolérance dans le traitement de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les adultes atteints de la COVID-19, quels sont les effets des antagonistes de l'interleukine-6, le tocilizumab et le sarilumab ?
Les antagonistes de l'interleukine-1 dans le traitement de la COVID-19
Des antagonistes de l'interleukine-1 (IL-1) ont été utilisés dans le traitement de la forme sévère de la maladie à coronavirus (COVID-19), en partant du principe que leur effet immunomodulateur pourrait être bénéfique chez les personnes atteintes de la COVID-19. Cette revue vise à évaluer les effets des antagonistes de l'IL-1 par rapport aux soins standard seuls ou au placebo sur les critères de jugement en matière d'efficacité et de tolérance chez les personnes atteintes de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les personnes atteintes d'une forme modérée, sévère ou critique de la COVID-19, quels sont les effets des antagonistes l'interleukine 1 (IL-1) (anakinra ou canakinumab) ?
Chloroquine ou hydroxychloroquine dans la prévention et le traitement de la COVID-19
La pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a entraîné une mortalité importante. Certains spécialistes ont proposé la chloroquine et l'hydroxychloroquine dans le traitement et la prévention de la maladie. L'efficacité et la tolérance de ces médicaments ont été évaluées dans le cadre d'essais contrôlés randomisés. Cette revue vise à évaluer les effets de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine en tant que traitement des personnes atteintes de la COVID-19 sur la mortalité et le temps nécessaire pour éliminer le virus ; sur la prévention de l'infection chez les personnes à risque d’exposition au SARS-CoV-2 et sur la prévention de l'infection chez les personnes exposées au SARS-CoV-2. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), quels sont les bénéfices et les risques de l'hydroxychloroquine ?
Agents pharmacologiques pour les adultes ayant un syndrome de détresse respiratoire aiguë
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une pathologie potentiellement mortelle causée par des lésions pulmonaires directes ou indirectes. Cette revue évalue l'efficacité des agents pharmacologiques du SDRA sur la mortalité, la ventilation mécanique et l'aptitude à retourner au travail à 12 mois. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets des agents pharmacologiques pour les adultes ayant un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) ?
Anticoagulants chez les personnes hospitalisées pour la COVID-19
La principale manifestation de la COVID-19 est une insuffisance respiratoire qui peut également être liée à des micro-thromboses diffuses pulmonaires et à des événements thromboemboliques, tels qu'une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde ou une thrombose artérielle. Les personnes atteintes de COVID-19 qui développent une thromboembolie ont un pronostic plus défavorable. Les anticoagulants tels que les héparinoïdes (héparines ou pentasaccharides), les antagonistes de la vitamine K et les anticoagulants directs sont utilisés dans la prévention et le traitement des thromboembolies veineuses ou artérielles. Outre leurs propriétés anticoagulantes, les héparinoïdes ont un potentiel anti-inflammatoire supplémentaire. Cependant, le bénéfice des anticoagulants chez les personnes atteintes de COVID-19 est toujours en débat. Cette revue vise à évaluer les effets des anticoagulants à dose prophylactique par rapport à un comparateur actif, au placebo ou à l’absence d’intervention, sur la mortalité et le besoin d'assistance respiratoire chez les personnes hospitalisées pour la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment les anticoagulants à dose élevée se comparent-ils à ceux à dose faible chez les personnes atteintes d’une forme modérée à sévère de la COVID-19 ?
Le plasma de convalescents pourrait réduire la mortalité chez les patients atteints de maladies respiratoires virales et est étudié en tant que thérapie potentielle pour la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Cette revue vise à évaluer l'efficacité et la tolérance de la transfusion de plasma convalescent dans le traitement des personnes atteintes de la COVID-19.
Immunoglobulines hyperimmunes chez les personnes atteintes de la COVID-19
Les immunoglobulines hyperimmunes contiennent des anticorps polyclonaux, qui peuvent être préparés à partir de grandes quantités de plasma de convalescents combiné ou préparés à partir de sources animales par immunisation. Elles sont étudiées en tant que thérapie potentielle contre la COVID-19. Cette revue faisait précédemment partie d'une revue-mère traitant à la fois du plasma de convalescents et des immunoglobulines hyperimmunes et a été divisée pour traiter séparément les immunoglobulines hyperimmunes et le plasma de convalescents. Cette revue systématique dynamique vise à évaluer les bénéfices et les risques de la thérapie par immunoglobulines hyperimmunes pour le traitement des personnes atteintes de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées Quels sont les bénéfices et les risques des immunoglobulines hyperimmunes issues du plasma humain pour traiter les adultes atteints d’une forme modérée/sévère de la COVID-19 ? et Chez les adultes atteints d’une forme modérée/sévère de la COVID-19, quels sont les effets de l'immunoglobuline hyperimmune, en particulier des anticorps polyclonaux équins ?
Immunonutrition pour le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) chez l'adulte
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est un processus inflammatoire systémique critique associé à une morbidité et une mortalité importantes. Les pharmacothérapies qui modèrent l'inflammation des SDRA font défaut. Plusieurs essais ont évalué les effets des pharmaconutriments, administrés dans le cadre d'une préparation alimentaire ou d'un supplément nutritionnel, sur les résultats cliniques des maladies graves et des SDRA. Cette revue évalue de façon critique les données probantes disponibles sur les effets de l'immunonutrition par rapport aux préparations standard (sans immunonutrition) sur les adultes (âgés de 18 ans ou plus) en ventilation mécanique atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) qui sont sous ventilation mécanique, comment l'immunonutrition se compare-t-elle à l'alimentation avec des formules standard ?
Antibiotiques dans le traitement de la COVID-19
L'effet des antibiotiques ayant des propriétés antivirales et anti-inflammatoires potentielles fait l'objet d'essais cliniques dans le traitement de la COVID-19. L'utilisation d'antibiotiques suit l'intention de traiter la maladie virale et non pas principalement de traiter les co-infections bactériennes des personnes atteintes de la COVID-19. Une compréhension approfondie des données probantes actuelles concernant l'efficacité et la tolérance des antibiotiques en tant que traitements antiviraux dans la COVID-19, basée sur des essais contrôlés randomisés (ECR), est nécessaire. Cette revue évalue l'efficacité et la tolérance des antibiotiques comparés entre eux, à l'absence de traitement, au traitement standard seul, au placebo ou à toute autre intervention active dont l'efficacité a été prouvée dans le traitement des patients ambulatoires et hospitalisés atteints de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Pour les adultes présentant une forme asymptomatique ou légère de la COVID-19, quels sont les effets de l'azithromycine ? et Pour les adultes hospitalisés pour une forme modérée à sévère COVID-19, quels sont les effets de l'azithromycine ?
La pneumonie est l'infection nosocomiale la plus courante chez les patients en unité de soins intensifs. Cependant, les recommandations nationales actuelles pour le traitement de la pneumonie nosocomiale (PN) datent de plusieurs années et le diagnostic de la pneumonie chez les patients sous ventilation mécanique (PVA) a fait l'objet d'une attention considérable récemment. La durée optimale du traitement antibiotique de la PN chez les patients en phase critique est incertaine. Cette revue évalue l'efficacité des antibiotiques de courte ou de longue durée contre la PN chez les adultes malades en phase critique, y compris les patients atteints de PVA. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quel est le traitement le plus efficace pour améliorer les résultats chez les adultes en phase critique atteints de pneumonie nosocomiale : l'antibiothérapie de courte ou de longue durée ?
Antibiotiques pour la pneumonie acquise en communauté chez l'enfant
La pneumonie provoquée par des agents pathogènes bactériens est la première cause de mortalité chez les enfants vivant dans des pays à faible revenu. L'administration précoce d'antibiotiques améliore les résultats. Cette revue vise à identifier des traitements antibiotiques efficaces pour la pneumonie acquise en communauté (PAC) de gravité variable, chez les enfants, en comparant différents antibiotiques. Réponses Cliniques de Cochrane associées Chez les enfants admis à l'hôpital pour une pneumonie communautaire, comment les différents antibiotiques se comparent-ils entre eux ? Et chez les enfants atteints de pneumonie communautaire en milieu ambulatoire, quels sont les effets des antibiotiques oraux ?
La pneumonie communautaire (PC) est causée par divers agents pathogènes, traditionnellement divisés en « typiques » et « atypiques ». Le traitement antibiotique initial de la PC est généralement empirique, couvrant habituellement les agents pathogènes typiques et atypiques. Cette revue vise à estimer la mortalité et la proportion d'échecs thérapeutiques avec des traitements comportant une couverture antibiotique atypique par rapport à ceux ne réalisant qu'une couverture typique. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les adultes hospitalisés souffrant de pneumonie communautaire, existe-t-il des données probantes d'essais contrôlés randomisés pour soutenir l'utilisation d'une couverture antibiotique empirique atypique par rapport à une couverture antibiotique typique ?
Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est une maladie respiratoire aiguë causée par un nouveau coronavirus, qui est apparu pour la première fois dans la ville de Foshan, en Chine, le 22 décembre 2002. Des plantes médicinales chinoises ont été utilisées dans son traitement. Cette revue vise à évaluer l'efficacité potentielle et l'innocuité des plantes médicinales chinoises associées à des médicaments occidentaux comparativement aux seuls médicaments occidentaux chez des patients atteints du SRAS. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les bénéfices et les risques des herbes chinoises combinées à la médecine occidentale chez les personnes atteintes du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ?
Prise en charge du delirium
Le delirium est défini comme une perturbation de l'attention, de la conscience et de la cognition qui réduit la capacité de diriger, de concentrer, de soutenir et de déplacer l'attention, et réduit l'orientation dans l'environnement.
Le delirium est généralement une déficience cognitive aiguë réversible, sa présence est associée à un effet catastrophique sur les résultats à court et à long terme des patients en phase critique. Une incertitude considérable entoure les effets bénéfiques relatifs et l’innocuité des interventions pharmacologiques disponibles pour cette population. Cette revue évalue les effets des interventions pharmacologiques pour le traitement du delirium sur la durée du delirium chez les adultes malades en phase critique avec un risque élevé de delirium confirmé ou documenté Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les bénéfices et les préjudices des interventions pharmacologiques pour le traitement des adultes gravement malades atteints de délire ?
Interventions pour prévenir le delirium chez les adultes en unité de soins intensifs
Les patients d’unité de soins intensifs (USI) en phase critique développent fréquemment un delirium en USI. Il peut les affecter profondément, eux et leur famille, parce qu'il est associé à une mortalité accrue, à une durée plus longue de la ventilation mécanique, à un séjour plus long à l'hôpital et en USI et à une déficience cognitive à long terme. Cette revue vise à évaluer les données probantes existantes sur l'effet des interventions préventives sur le delirium en USI, la mortalité à l'hôpital, le nombre de jours sans delirium ni coma, les jours sans ventilation, la durée du séjour en USI et la déficience cognitive. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment l'halopéridol se compare-t-il au placebo pour prévenir le délire chez les adultes en phase critique en soins intensifs ?
Nutrition en soins intensifs
Les personnes en phase critique courent un risque accru de malnutrition. Les maladies aiguës et chroniques, les traumatismes et les inflammations provoquent un catabolisme lié au stress, et les effets indésirables causés par les médicaments peuvent réduire l'appétit ou augmenter les nausées et les vomissements. De plus, la prise en charge des patients à l'unité de soins intensifs (USI) peut également briser les routines d'alimentation.
Les méthodes pour répondre aux besoins nutritionnels comprennent la nutrition entérale (NE), ou la nutrition parentérale (NP), ou une combinaison des deux (NE et NP). Cependant, chaque méthode est problématique. Cette revue vise à déterminer la voie d'administration qui optimise l'absorption des nutriments. Elle compare les effets de l'EN par rapport au PN, et les effets de l'EN par rapport à une combinaison d'EN et de PN chez les adultes en phase critique, en termes de mortalité, de nombre de jours sans soins intensifs et d'événements indésirables. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Comment la nutrition entérale se compare-t-elle à la nutrition parentérale (avec ou sans nutrition entérale) pour les adultes admis à l'unité de soins intensifs (USI) ?
Diagnostic
Le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) et la pandémie de COVID-19 qui en résulte présentent des défis importants en matière de diagnostic.
L'obésité comme facteur de risque indépendant pour la gravité et la mortalité de la COVID-19
Les personnes ayant un IMC très élevé (> 40 kg/m2) pourraient être plus exposées aux évènements indésirables de la COVID-19 que celles ayant un IMC faible. Cette revue visait à évaluer l'effet d'un IMC très élevé sur la mortalité, le besoin de ventilation mécanique, l'hospitalisation, l'admission en soins intensifs, la forme sévère de la maladie ou la pneumonie chez les adultes atteints d'une COVID-19 confirmée. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Chez les adultes atteints de COVID-19, l'obésité a-t-elle une incidence sur les événements indésirables ?
La COVID-19 et ses effets cardiovasculaires : une revue systématique d’études de prévalence
Une petite minorité de personnes atteintes de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) développent une forme sévère, caractérisée par une inflammation, des lésions microvasculaires et une coagulopathie, pouvant entraîner des lésions myocardiques, une thromboembolie veineuse et des événements occlusifs artériels. Les personnes présentant des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire ou préexistantes pourraient être plus à risque de développer une forme sévère. Cette revue vise à évaluer la prévalence des comorbidités cardiovasculaires préexistantes associées aux cas suspects ou confirmés de la COVID-19 dans divers contextes, notamment au sein de la communauté, dans les établissements médicalisés et les hôpitaux. Elle évalue également la nature et le taux de complications cardiovasculaires ultérieures et d'événements cliniques chez des personnes présentant une COVID-19 suspectée ou confirmée. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quels sont les effets cardiovasculaires de la COVID-19 ?
Tests sérologiques pour l'identification de l'infection par le SARS-CoV-2 actuelle et antérieure
Cette revue actualisée résume les données probantes de la précision des tests de détection des anticorps contre la COVID-19, qu'il s'agisse de tests de laboratoire ou de tests rapides utilisant un format de flux latéral. Les défis diagnostiques associés à la pandémie de la COVID-19 ont entraîné le développement rapide de méthodes de tests diagnostiques pour détecter l'infection par le SARS-CoV-2. Les tests sérologiques visant à détecter la présence d'anticorps contre le SARS-CoV-2 permettent de déceler une infection passée et pourraient détecter des cas d'infection par le SARS-CoV-2 qui n'ont pas été détectés par les tests de diagnostic antérieurs. La compréhension de la précision diagnostique des tests sérologiques pour l'infection par le SARS-CoV-2 pourrait permettre de développer des voies de diagnostic et de gestion efficaces, d'éclairer les décisions de gestion de la santé publique et de comprendre l'épidémiologie du SARS-CoV-2. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quelle est la précision des tests d'anticorps d'immunoglobulines G (IgG) et d’IgM pour la détection d'une infection actuelle par le SRAS-CoV-2 ? et Quelle est la précision des tests d'anticorps d'immunoglobuline G (IgG) et d'IgM pour la détection d'une infection antérieure par le SRAS-CoV-2 ?
La maladie à coronavirus COVID-19 est très variable, allant de l'infection sans symptômes à la pneumonie et à des conséquences potentiellement mortelles. Des symptômes tels que la fièvre, la toux ou la perte de l'odorat (anosmie) ou du goût (agueusie) peuvent aider à repérer rapidement la présence de la maladie. Ces informations pourraient être utilisées soit pour exclure la COVID-19, soit pour identifier les personnes qui doivent passer des tests de diagnostic de la COVID-19. Cette revue, mise à jour à deux reprises depuis sa première publication en 2020, évalue la précision diagnostique des signes et symptômes pour déterminer si une personne se présentant en soins primaires ou dans des services de consultation externe à l’hôpital, comme le service des urgences ou les cliniques spécialisées dans le traitement de la COVID-19, est atteinte de la COVID-19 ou de la pneumonie due à la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quelle est la précision des symptômes spécifiques et connexes à la COVID-19 définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le diagnostic de la COVID-19 ?
Examen d'imagerie thoracique pour le diagnostic de la COVID-19
Le diagnostic de l'infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) présente des défis majeurs. Le test de réaction en chaîne par polymérase après transcription inverse (RT-PCR) est utilisé pour diagnostiquer une infection actuelle, mais son utilité en tant que standard de référence est limitée par des erreurs d'échantillonnage, une sensibilité restreinte (71 % à 98 %) et la dépendance au moment de la collecte des échantillons. Les examens d'imagerie thoracique sont utilisés dans le diagnostic de la COVID-19, ou lorsque le test RT-PCR n'est pas disponible. Déterminer la précision diagnostique de l'imagerie thoracique (tomodensitométrie (TDM), radiographie et échographie) chez les personnes dont la présence de la COVID-19 est suspectée ou confirmée. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quelle est la précision de la tomodensitométrie thoracique et de la radiographie thoracique pour le diagnostic de la COVID-19 ?
Tests de routine en laboratoire pour déterminer si un patient est atteint de la COVID-19
Les tests de diagnostic spécifiques pour détecter le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) et la COVID-19 qui en résulte ne sont pas toujours disponibles et prennent du temps à obtenir des résultats. Des marqueurs de laboratoire courants, tels que la numération des globules blancs, les mesures de l'anticoagulation, la protéine C-réactive (CRP) et la procalcitonine, sont utilisés pour évaluer l'état clinique d'un patient. Ces tests de laboratoire pourraient être utiles pour le triage des personnes soupçonnées d’avoir la COVID-19 afin de les classer par ordre de priorité pour différents niveaux de traitement, en particulier dans les situations où le temps et les ressources sont limités. Cette revue vise à évaluer la précision diagnostique des tests de routine en laboratoire comme test de triage pour déterminer si une personne est atteinte de la COVID-19. Réponses Cliniques de Cochrane associées : Quelle est la précision des variations de la numération des globules blancs pour le diagnostic de la COVID-19 ?
Il est important d'identifier les personnes atteintes de la COVID-19 dont l'état risque de se détériorer, afin de déterminer si elles doivent recevoir des soins intensifs ou si elles peuvent être traitées de manière moins intensive ou en ambulatoire. Cette revue évalue l'efficacité des tests de laboratoire sanguins de routine chez les personnes ayant reçu un diagnostic d'infection par le SRAS-CoV-2 et souffrant d’une forme modérée ou légère de la COVID-19, afin de prédire leur probabilité de décès ou de détérioration vers une forme sévère ou critique de la COVID-19.
Remerciements
Cette collection spéciale a été élaborée par Michael Brown (rédacteur en chef du Réseau Cochrane Soins Intensifs et Médecine d'Urgence et du Réseau Cochrane Circulation et Respiration) et Harald Herkner (rédacteur adjoint du Réseau Cochrane Soins Intensifs et Médecine d’Urgence’), en collaboration avec Toby Lasserson (rédacteur en chef adjoint), Liz Bickerdike (rédactrice en chef adjointe), Robin Featherstone (spécialiste de l'information) et Monaz Mehta (rédacteur en chef) au sein du département Edition et Méthodes de Cochrane.
Traduction
Cette collection spéciale a été traduite par Andrea Moreno et Cochrane France. Une erreur de traduction ou dans le texte d'origine ? Merci d'adresser vos commentaires à : traduction@cochrane.fr
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